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Depuis le début de la croisade anticorruption en cours, les jeunes sont mis à l’indexe, d’autant plus que les présumés coupables de corruption, sont des “imberbes” à qui Ali Bongo a fait confiance. Alors que le procès continue au sein de l’opinion, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale assure qu’il n’est «pas d’accord».

Défendant la promotion des jeunes, Julien Nkoghe Bekale affirme que nul n’est infaillible. © Primature-Gabon
Au Gabon, depuis le début de la croisade anticorruption, la promotion des jeunes fait jaser. Si en 2016, en accédant à la magistrature suprême pour la deuxième fois consécutive Ali Bongo avait dédié son septennat à la jeunesse, 3 ans plus tard, les “imberbes” promus aux hautes fonctions de l’Etat ont été discrédités. «A quoi vous attendiez-vous, monsieur le Premier ministre, lorsque vous confiez à des enfants des responsabilités aussi lourdes ? A quoi vous attendiez-vous en mettant entre les mains des mêmes enfants des sommes d’argent aussi importantes», s’interrogeait le 27 décembre, le député Séraphin Davain Akoure, lors de la déclaration de politique général du Premier ministre Julien Nkoghe Bekale.
Présumés coupables dans le scandale financier en cours, ils ont selon plus d’un, jeté le discrédit sur la jeunesse gabonaise entière désormais victime d’un procès d’intention. «Je ne suis pas d’accord avec ce procès d’intention qui est dirigé contre les jeunes», a déclaré Julien Nkoghe Bekale décryptant sa déclaration de politique générale avec quelques journalistes. «Même les anciens se trompent. Ils font peut-être pire», a-t-il ajouté estimant que «les jeunes compatriotes», méritent qu’on leur fasse confiance. «Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années», a prononcé le Premier ministre qui a laissé entendre qu’en tant qu’homme, il n’a pas le pouvoir de lire dans les cœurs de chacun. «Ces jeunes auxquels on a confié quelques responsabilités… bon ils ont failli, mais nul n’est infaillible», a-t-il soutenu.
Le Premier ministre croit assurément qu’il faut oser croire en la jeunesse parce que les jeunes en plus d’être prêts à s’investir, constituent une bonne partie de la population gabonaise. Cependant, si le système de contrôle de l’action publique reste aussi «permissif», comme l’a souligné Davain Akoure, «les mêmes causes produiront les mêmes effets». C’est sans doute en ce sens qu’Ali Bongo a promis que que le suivi des actions des personnes ayant de hautes responsabilités «sera entrepris de manière plus rigoureuse, et plus régulière».
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